06022018
futur
Ne vous découragez pas terriens, tout peut arriver.
Aujourd'hui, j'ai lancé un défi.
Un Challenge ou 8 des plus riches Milliardaires de notre planète peuvent encore aider l'humanité.
Bien entendu, j'entends votre gloussement, vos rires, vos sourires aussi qui me juge comme le plus grand nigaud de la terre entière.
Oui, bien évidemment je vous comprends et je suis parfaitement de votre avis, mais il se trouve que je suis un des rares terriens à avoir lancé ce défi sans précèdent.
Bien évidemment votre bienveillance me touche énormément et tout comme Socrate qui s’écarte de cette société de faux-semblants où les gens surfaits se complaisent dans l’élitisme condescendant... je vous dis...
L'irréparable de Charles et de Nino sont cousus du même fil.
Une recherche sur le courant des philosophes stoïciens. Une émission sur France Culture
Porque te vas... une rencontre avec la psychanaliste Catherine Chabert sur France Culture.
Elle nous parle de ce film à voir Cria Cuervos de Carlos Saura
Elle ne parle de JB Pontalis et de ses études sur les bienfaits de la douleur et bien entendu de la chanson de Jeanette - Porque Te vas
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
— Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
— Charles Baudelaire
Je parle de ma religion - L'amour de l'ART, sans suite et sans fond parce que j'entends une émission sur Virgile.
Alors je recherche pourquoi Didon c'est donnée la mort.
Mais quel était le but d'Enée ?
Tout cela en lisant les bons chiens de Charles Baudelaire..
Et puis Sénèque...
"C’est cela, mon cher Lucilius : revendique tes droits sur toi-même. Jusqu’ici on te prenait ton temps ; on te le dérobait ; il t’échappait. Recueille ce capital et ménage-le. Oui, sois-en convaincu, les choses vont comme je te le dis : il est de nos instants qu’on nous arrache ; il en est qu’on nous escamote ; il en est qui nous coulent entre
les doigts. La perte, à bien parler, n’est jamais plus blâmable que lorsqu’elle provient d’incurie. Du reste, regardes-y de près : la part la plus considérable de la vie se passe à mal faire, une large part à ne rien faire, toute la vie à n’être pas à ce que l’on fait.
Me citeras-tu un homme qui attribue une valeur réelle au temps, qui pèse le prix d’une journée, qui comprenne qu’il meurt un peu chaque jour ? Telle est, en effet, l’erreur : nous ne voyons la mort que devant nous, alors qu’elle est, en grande partie déjà, chose passée. Tout ce que nous laissons derrière nous de notre existence est dévolu à la mort. Fais donc, mon cher Lucilius, comme tu le dis : empare-toi de toutes tes heures. Ainsi tu dépendras moins de demain, pour avoir opéré une mainmise sur le jour présent. Tandis que l’on diffère de vivre, la vie court.
Tout est, Lucilius, hors de nous ; il n’y a que le temps qui soit nôtre. Ce bien fugace, glissant est l’unique possession que nous ait départie la nature. Nous en chasse qui veut. (…) Tu me demanderas peut-être comment je me comporte, moi qui te propose ces belles maximes. Je l’avouerai tout franc : mon cas est celui d’une personne qui mène grand train, mais qui a de l’ordre ; mon registre de dépenses est bien tenu. Je n’ai pas le droit de dire que je ne perds rien; mais je dirai ce que je perds, et pourquoi, et comment. Je rendrai compte de ma pauvreté. (…)
Comment conclurons-nous ? Il n’est pas pauvre, à mon avis, celui qui, si peu qu’il lui reste, s’en accommode. Pour toi cependant, je préfère que tu ménages ton avoir. Et tu commenceras en temps utile.... Sénèque.
Bien entendu je parle de mon amie Taghreed qui est journaliste à Gaza et qui parle de sa ville, de ses habitants, de ses amis parce qu'elle est photographe et que sa poèsie et son Art donne l'espoir d'un avenir tellement plus prometteur que ces injures médiatiques diffusées dans nos tubes nauséabonds.
poet, you are a poet. Yes GAza is not always and only war, death and destruction. Life is here; This is what i love in your doc Youtube.
I think about a old dream. build a collectif with another photographer all over the world. But we need time, we need help, we need photograher antropologist, poet in this artistic way.
Thank you Taghreed. i am happy. I feel good today. this thanks to you.
I think about a old dream. build a collectif with another photographer all over the world. But we need time, we need help, we need photograher antropologist, poet in this artistic way.
Les bienfaits de la lune
La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton
berceau, et se dit: « Cette enfant me plaît. »
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les
vitres. Puis elle s'étendit sur toi avec la tendresse souple d'une mère, et elle déposa ses couleurs
sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C'est en
contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t'a si tendrement
serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer.
Cependant, dans l'expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une
atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux; et toute cette lumière vivante pensait et
disait: « Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu
aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et
verte; l'eau informe et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas;
les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos, et
qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce !
« Et tu serais aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des
hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui
aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l'eau informe et multiforme, le lieu où ils
ne sont pas, la femme qu'ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux
encensoirs d'une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux
sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie. »
Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds,
cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de
la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
Le Spleen de Paris - Charles Baudelaire.