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6 mois après ma première opération, je dois retourner sur la table d'opération.

Aucune chance de pouvoir s'en sortir.

Le Xarelto me procure des sensations différentes. Je crois que je subis les molécules et je pressens une volonté d'auto-destruction à cause de ce médicament que je dois prendre chaque jour pour le reste de ma vie.

L'idée me plait dans la mesure où il suffit d’arrêter le traitement pour se suicider.

Pour l'heure je vais à la clinique retirer la vis dans le genou.

Vais-je revenir ?

Je préfère prendre le temps d'écouter Léo Ferré lorsqu'il chante les Poètes. partie 1

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