Dès 1513, Marot passe en qualité d'homme de chambre au service de Marguerite d'Angoulème, duchesse d’Alençon, sœur de François Iernote . Ce monarque, sachant combien elle aimait la poésie, lui fit présenter Marot par le seigneur de Pothon. S’il faut en croire l'un des éditeurs de ses œuvres, Nicolas Lenglet-Dufresnoy, le poète osa aspirer aux faveurs de Diane de Poitiers, et même, de Marguerite de Valois, liaison que plusieurs écrivains, entre autres, Laharpe, ne mettent pas en doute. Mais rien n’est moins prouvé. L’abbé Claude-Pierre Goujet assure que ces amours sont de pure invention. Marot, en effet, eut les plus grandes difficultés à se faire inscrire sur l’état de la maison de la princesse, au point qu’il s’en plaint dans sa huitième ballade.