Je n'aime pas bien ce terme de musique savante, mais il faut bien avouer que si l'on cherche des compositeurs modernes, nous devons taper cela sur GOUT Geule...
Deux trois petites explications qui vous seront utiles à lire pour comprendre.
La musique sérielle ou le sérialisme est une technique de composition fondée sur l'utilisation de séries d'éléments musicaux. Initié en 1923 par Arnold Schönberg avec le dodécaphonisme, le sérialisme permet de composer des œuvres atonales.
Ce concept englobe les musiques dont le principe de construction se fonde sur une succession rigoureusement préétablie et invariable de sons appelée série. Les rapports d'intervalle propres à la série restant stables.
Le sérialisme est devenu un mouvement musical du xxe siècle initié par la seconde école de Vienne avec Schönberg, Alban Berg et Anton Webern : ils ont érigé en système une certaine évolution du langage musical déjà perceptible chez Gustav Mahler et d'autres précurseurs qui poussèrent les schémas de la tonalité jusqu'à créer une absence de repères tellement les modulations étaient nombreuses.
La musique atonale résulte de l'emploi de l'atonalité comme élément de composition. L'atonalité (ou atonalisme) est un terme qui décrit à la fois une technique de composition et l'état harmonique qui en résulte. C'est une technique d'écriture qui remet en cause en profondeur les habitudes de composition traditionnelles et la théorie de la musique occidentale. Ce système eut un impact important dans l'évolution musicale au cours du xxe siècle et engendra le large courant de musique dite "savante" avant-gardiste qu'on appelle « musique contemporaine ». Cette technique se caractérise par l'émancipation des dissonances et le rejet de toute hiérarchie tonale — hiérarchie qui est, à la base, le fondement de la grammaire musicale sur laquelle repose la musique classique et la quasi-totalité des musiques occidentales : le système tonal. L'atonalité constitue donc une remise en cause importante de la conception de l'écriture musicale envisagée jusqu'alors. L'atonalité a été associée tout particulièrement à la phase expressionniste de la Seconde école de Vienne. Au niveau expressif elle est souvent associée à des atmosphères angoissées et torturées qui siéent à l'esthétique expressionniste. Ce type d'écriture fut introduit par Arnold Schönberg et ses élèves Anton Webern et Alban Berg.